Nos réponses à vos questions sur l’expertise comptable, l’audit et le conseil
Comment bien choisir son expert-comptable ? Accompagnez-vous les dirigeants d’entreprises domiciliées hors Île-de-France ? Suis-je dans l’obligation de faire appel à un commissaire aux comptes ? Être chef d’entreprise soulève de nombreuses interrogations, tant sur le plan légal qu’opérationnel. Nous vous proposons des réponses à vos questions courantes. Vous n’avez pas trouvé la réponse ?
Notre réponse en directVos questions d’ordre comptable
Confier la comptabilité de son entreprise soulève des questions sur les obligations légales et les méthodes d’accompagnement.
Découvrez nos réponses à vos questions fréquentes et fixez un rendez-vous pour échanger avec nos professionnels des chiffres.
Pour trouver un expert-comptable adapté à vos besoins, voici quelques étapes clés :
Définir vos besoins
Avant de chercher, identifiez les services dont vous avez besoin (comptabilité générale, gestion de paie, conseils fiscaux, etc.) et le secteur d’activité de votre entreprise. Certains experts-comptables sont spécialisés dans des domaines spécifiques, ce qui peut être un atout.
Vérifier l’inscription à l’Ordre des experts-comptables
Assurez-vous que l'expert-comptable est inscrit à l'Ordre des experts-comptables, gage de professionnalisme et de respect de la déontologie. Vous pouvez vérifier cette inscription sur le site de l'Ordre.
Demander des recommandations
Parlez à d'autres entrepreneurs ou professionnels de confiance dans votre réseau qui pourraient vous recommander un expert-comptable.
Bien plus qu’un cabinet d'expertise-comptable : Beyond Numbers, c’est un partenaire stratégique au service de votre réussite. Nos équipes offrent une approche personnalisée, qui dépasse la simple tenue comptable, pour intégrer conseil, accompagnement et anticipation. Que vous soyez une PME, une ETI ou un grand groupe, nous mettons à votre disposition notre expertise pluridisciplinaire pour optimiser vos performances et sécuriser votre croissance.
Notre engagement repose sur trois piliers essentiels :
Une approche sur-mesure
Nous adaptons nos services aux spécificités de chaque entreprise pour répondre aux enjeux particuliers de votre secteur.
Une expertise technique de pointe
Grâce à une veille continue et à des partenariats professionnels, nous vous apportons des solutions innovantes et conformes aux dernières évolutions réglementaires.
Un accompagnement proactif
Anticiper les risques, maximiser les opportunités, et vous épauler à chaque étape de votre développement, c'est ce qui fait notre différence.
Au sein de notre cabinet Beyond Numbers, nous sommes convaincus que l’expertise-comptable va bien au-delà des chiffres. Notre ambition est de construire une relation de confiance durable, fondée sur l’écoute, la qualité et l'excellence.
Contrairement à certains métiers réglementés, il n'existe pas de grille tarifaire ou de barème imposé, ce qui signifie que chaque cabinet peut déterminer librement ses honoraires en fonction de ses propres critères.
Le coût d'un expert-comptable dépend généralement, de plusieurs facteurs, notamment la taille de votre entreprise, votre secteur d’activité, votre degré d’organisation et d’automatisation en interne, la complexité de vos besoins, le type de missions confiées (tenue comptable, conseil fiscal, gestion de la paie, etc.), le niveau d’expertise requis, le temps passé et le niveau de service souhaité.
La facturation des services d'un expert-comptable est souvent mensualisée, en particulier pour les entreprises ayant des besoins récurrents, tels que la gestion de la comptabilité, la préparation des déclarations fiscales, ou la gestion de la paie. Cela permet de répartir les coûts sur l'année et de garantir un suivi régulier des missions. Pour les missions de conseil les tarifs peuvent être facturés à l’heure (généralement entre 100 et 300 € de l'heure), à la journée ou en forfaits annuels.
L'expert-comptable n'est pas obligatoire en France. Cependant, si une entreprise choisit de recourir à un tiers externe pour la gestion de sa comptabilité, elle doit obligatoirement faire appel à un expert-comptable.
L'ordonnance du 19 septembre 1945 a établi un cadre juridique qui réglemente l'exercice de la profession d'expert-comptable et lui accorde une prérogative d’exercice sur un certain nombre de tâches comptables et financières (tenue de la comptabilité, révision de la comptabilité, préparation des bilans, établissement de la liasse fiscale, etc.).
Cela signifie que toute entreprise qui décide de confier la gestion de sa comptabilité à un prestataire extérieur doit obligatoirement se tourner vers un expert-comptable inscrit au Tableau de l’Ordre des experts-comptables. Ce « monopole » a vocation à garantir la qualité et la fiabilité des services comptables fournis.
Toutefois l’entreprise peut choisir de gérer elle-même sa comptabilité.
Créer une entreprise implique plusieurs étapes clés pour transformer une idée en activité. Voici les principales étapes à suivre :
Définir votre projet
Identifiez clairement votre idée d’entreprise, le marché visé, votre cible, et votre proposition de valeur. Réalisez une étude de marché pour valider la faisabilité de votre projet et mieux comprendre vos concurrents.
Élaborer un business plan
Ce document présente les objectifs de votre entreprise, votre stratégie de développement, les projections financières, et les ressources nécessaires. Un business plan bien structuré est essentiel, surtout pour attirer des investisseurs ou obtenir un financement.
Choisir le statut juridique
Sélectionnez le statut juridique le plus adapté (auto-entrepreneur, SARL, SAS, etc.), car il influencera la fiscalité, la protection sociale et les formalités de création.
Réaliser les démarches administratives
Rédiger les statuts (pour les sociétés) et les enregistrer.
Déposer le capital social auprès d’une banque.
Immatriculer votre entreprise.
Obtenir le numéro SIRET et le code APE auprès de l'INSEE pour officialiser votre activité.
Souscrire aux assurances obligatoires
Certaines activités nécessitent des assurances spécifiques (responsabilité civile, décennale, etc.). Vérifiez celles qui s’appliquent à votre entreprise pour protéger vos activités et votre patrimoine.
N'hésitez pas à consulter un expert-comptable pour vous accompagner à chacune de ces étapes.
La lettre de mission de l'expert-comptable est un document essentiel qui définit les bases juridiques et déontologiques de la relation entre un cabinet d'expertise comptable et son client, qu'il s'agisse d'une nouvelle entreprise ou d'une société déjà en activité. Ce contrat écrit, exigé par le Code de déontologie des experts-comptables, spécifie les engagements et responsabilités des deux parties, les modalités d'intervention ainsi que le périmètre des prestations fournies.
La durée de la lettre de mission d’un expert-comptable est généralement d'un an, correspondant à celle d’un exercice comptable. Toutefois, cette durée peut être réduite si la mission est de nature ponctuelle.
Le contrat inclut souvent une clause de tacite reconduction, ce qui signifie qu'il se renouvelle automatiquement. Pour changer d'expert-comptable, il est nécessaire de mettre fin au contrat en respectant le délai de préavis stipulé dans la lettre de mission.
Si vous exercez en société, un compte bancaire professionnel est obligatoire, d’abord pour y déposer le capital social lors de la création de la société. Ce compte est ensuite requis pour la gestion des finances de la société, et il garantit la séparation des finances personnelles et professionnelles des associés/actionnaires. En revanche, pour un auto-entrepreneur ou une entreprise individuelle, un compte dédié est suffisant, sauf si vous préférez bénéficier des services spécifiques des comptes professionnels.
Ces dépenses doivent obéir à un formalisme et des conditions bien précises pour être récupérables après la création de l’entreprise. Ces conditions tiennent à la nature des dépenses (elles doivent être engagées dans l’intérêt de la société), à leur justification (factures etc.), et au formalisme de leur reprise (détaillée dans une annexe aux statuts, résolution spécifique lors de l’AG statuant sur les comptes du premier exercice fiscal). Il n’y a pas de délai légal prescrit mais nous recommandons à nos clients un délai raisonnable, pouvant remonter de 6 mois à 1 an avant la création. Le remboursement peut ne pas se faire en une fois mais être étalé progressivement en fonction de ce qui est soutenable pour la trésorerie de la société.
Recruter du personnel implique plusieurs formalités administratives pour se conformer aux obligations légales. Voici les principales étapes à suivre
Rédiger un contrat de travail
Préparez un contrat de travail écrit (CDD, CDI, temps partiel, etc.) qui respecte le Code du travail et les conventions collectives applicables. Ce contrat doit préciser les conditions de travail, les missions, le salaire, et la durée du contrat.
Déclarer l’embauche auprès de l’URSSAF
La Déclaration Préalable à l’Embauche (DPAE) est obligatoire pour toute embauche de salarié (y compris alternant). Elle doit être faite auprès de l'URSSAF au plus tôt 8 jours avant le début du contrat et permet d'enregistrer le salarié auprès des organismes sociaux.
Inscrire le salarié au registre unique du personnel
Vous devez mentionner chaque nouvel employé sur le registre unique du personnel. Ce registre est obligatoire pour toutes les entreprises et doit être à jour en cas de contrôle.
Organiser une visite médicale d'embauche
Dans les trois mois suivant l'embauche, le salarié doit passer une visite médicale auprès de la médecine du travail. Pour certains métiers à risque, cette visite est obligatoire avant la prise de poste.
Affilier le salarié aux organismes de protection sociale
Vous devez vous assurer que votre salarié bénéficie de la couverture sociale adéquate, incluant la mutuelle (obligatoire dans la plupart des cas) et la prévoyance, si elle est prévue par la convention collective.
Établir une fiche de paie et respecter les obligations de paie
Vous devrez fournir une fiche de paie chaque mois, en respectant les mentions légales (salaire brut, net, cotisations, etc.) et verser le salaire à la date prévue. Les charges sociales doivent être déclarées et versées aux organismes sociaux (URSSAF, caisses de retraite, etc.).
En respectant ces étapes, vous assurez une embauche conforme aux obligations légales et garantissez des conditions de travail adaptées pour votre futur salarié.
Beyond Numbers vous accompagne dans ces formalités.
Un FEC, ou fichier des écritures comptables, est un document exigé par l'administration fiscale. Il regroupe l'ensemble des écritures comptables de l'entreprise sur une période donnée. Ce fichier doit être réalisé dans un format spécifique. Son objectif est de faciliter les contrôles fiscaux et de garantir la transparence des opérations comptables. Les entreprises doivent le conserver et le présenter en cas de contrôle.
Vos questions sur notre mission d'audit
Différence entre un expert-comptable et un commissaire aux comptes, obligation de faire appel à un auditeur légal, secret professionnel…
Vos interrogations sont légitimes. Parcourez nos réponses à vos questions fréquentes et n’hésitez pas à fixer un rendez-vous pour des explications plus précises.
L'expert-comptable est un professionnel libéral qui conseille et accompagne les entreprises dans la gestion de leur comptabilité et de leurs obligations fiscales. Il intervient dans la préparation des comptes, la gestion des déclarations fiscales, la réalisation d'audits internes et l'accompagnement dans les décisions financières. Son rôle est principalement centré sur l'assistance à la gestion comptable et la conformité des entreprises aux normes fiscales.
Le commissaire aux comptes, quant à lui, est un auditeur indépendant chargé de certifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes d'une entreprise. Il intervient dans le cadre légal, surtout pour les sociétés ayant dépassé certains seuils (en termes de chiffre d'affaires, de nombre d’employés, etc.), et rend un avis sur la fiabilité des comptes présentés aux actionnaires et aux parties prenantes. Le commissaire aux comptes a un rôle de contrôle externe, distinct de la gestion quotidienne de la comptabilité.
La mission légale du commissaire aux comptes (CAC) en France consiste principalement à certifier la régularité et la sincérité des comptes annuels d'une entreprise, dans le but de garantir leur fiabilité vis-à-vis des actionnaires, des partenaires, des créanciers et des autorités publiques.
Le commissaire aux comptes a un rôle d'auditeur indépendant, visant à protéger les intérêts des parties prenantes et à assurer la transparence des informations financières. Il s'agit d'une mission d'intérêt général et non d'une mission contractuelle guidée par le droit privé.
En France, la nomination d'un commissaire aux comptes (CAC) est obligatoire dans certains cas, principalement en fonction de la forme juridique de l'entreprise et de certains seuils financiers (chiffre d'affaires, total du bilan, nombre de salariés). Un commissaire aux comptes doit être nommé dans les cas suivants :
Les sociétés cotées en bourse.
Les sociétés dépassant deux des trois seuils financiers suivants pendant deux exercices consécutifs :
Chiffre d'affaires > 10 millions d'euros.
Total du bilan > 5 millions d'euros.
Nombre de salariés > 50.
Les sociétés faisant appel public à l'épargne.
Les sociétés membre d’un groupe dépassant les seuils suivants :
Chiffre d’affaires : 5 millions €
Total bilan : 2,5 millions €
Nombre de salariés : 25
Les entités d’intérêts public sans critères de seuils (les établissements de crédit, les fondations, certaines associations, ou les entreprises dont l'activité présente un intérêt général)
Ces seuils s’appliquent à compter des exercices ouverts au 1er janvier 2024 et sont susceptibles d’évoluer.
Dans certains cas, même si une société ne dépasse pas les seuils financiers, les associés peuvent décider librement, en assemblée générale, de nommer un commissaire aux comptes pour effectuer un audit, généralement pour des raisons de crédibilité financière ou de préparation à un projet spécifique (fusion, acquisition, recherche de financement).
Le commissaire aux comptes est nommé par l'assemblée générale des actionnaires ou des associés de l'entreprise. Toutefois, la procédure peut varier légèrement en fonction de la forme juridique de l'entreprise :
Dans les sociétés anonymes (SA) et les sociétés par actions simplifiées (SAS) :
L'assemblée générale des actionnaires est responsable de la nomination du commissaire aux comptes, à la suite d'une proposition du conseil d'administration ou du directoire, si nécessaire.
Dans les sociétés à responsabilité limitée (SARL) :
L'assemblée générale des associés procède également à la nomination, mais si un commissaire aux comptes est requis, cette décision peut être prise par les associés lors d'une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire.
Cas des sociétés unipersonnelles (SASU, EURL) :
Dans une société à associé unique, le commissaire aux comptes peut être nommé par l'associé unique ou, dans certains cas, par décision judiciaire si cela est nécessaire.
Le commissaire aux comptes est nommé pour un mandat de six ans (trois ans lorsque sa nomination est faite en l’absence d’obligation légale), qui peut être renouvelé. Cette durée permet de garantir une certaine indépendance et objectivité dans le contrôle des comptes.
Depuis 2003 et l’adoption de la Loi de Sécurité Financière, une autorité de contrôle indépendante, placée auprès du ministère de la Justice, est chargée de la régulation de la profession : la Haute Autorité de l’Audit (H2A), anciennement Haut Conseil du Commissariat aux comptes. La H2A est désormais l’autorité nationale de régulation de la profession de commissaire aux comptes et des professionnels certifiant les rapports de durabilité des entreprises. Sous délégation de la H2A, la CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes) participe également au suivi et au contrôle de l'activité des commissaires aux comptes.
Oui, le commissaire aux comptes est tenu au secret professionnel. Cette obligation est inscrite dans le Code de commerce et vise à garantir la confidentialité des informations auxquelles le commissaire aux comptes accède dans l'exercice de ses missions.
Le secret professionnel couvre l’ensemble des documents, données et informations obtenus au cours de ses travaux, et il ne peut les divulguer sans autorisation, sauf dans des situations précises prévues par la loi, comme une obligation de révélation de faits délictueux dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux ou le financement du terrorisme.
Ainsi, le secret professionnel protège les intérêts de l’entreprise auditée, ses actionnaires et ses parties prenantes, tout en maintenant la confiance indispensable au rôle du commissaire aux comptes.
La mission légale du commissaire aux comptes s’étend sur toute la durée de l’exercice et suit une démarche d’audit normalisée.
Celle-ci commence par une prise de connaissance de l’entité auditée et de son environnement légal et réglementaire, et de son dispositif de contrôle interne. Cette étape est indispensable pour déterminer un plan d’audit adapté aux risques ainsi identifiés.
S’ensuit la mise en œuvre de procédures d’audit (tests et vérifications). Son objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable qu'aucune anomalie significative ne figure dans les comptes.
Sur la base des résultats des tests effectués et de la documentation probante collectée, le commissaire aux comptes, formule une opinion sur la sincérité des comptes. Il pourra s’agir d’une certification sans réserve, avec réserve, d’une impossibilité de certifier ou plus rare, d’un refus de certifier.
Le contrôle interne désigne l'ensemble des processus, procédures et mécanismes mis en place au sein d'une organisation pour assurer que ses opérations sont efficaces, qu'elles respectent les normes légales et réglementaires, et qu'elles protègent les ressources et informations de l'entreprise contre les risques de fraude, d'erreurs ou de dysfonctionnements.
Il constitue un élément clé de la gouvernance d'entreprise, particulièrement dans un contexte de risques et de complexité accrus.
La cartographie du système d'information (SI) est un processus de représentation visuelle ou schématique de l’ensemble des composants, des flux d’information et des interactions au sein d’un système d'information d'une organisation. Elle permet de comprendre, analyser et documenter la structure et le fonctionnement du SI, en identifiant les éléments clés tels que les applications, les bases de données, les réseaux, les processus métiers et les utilisateurs. Il permet de visualiser de manière claire et synthétique l'ensemble des composantes du système d'information et leurs interactions.
Le commissaire aux comptes ne peut cumuler ces deux fonctions au sein d’une même entreprise. En effet, il se doit d’exercer sa mission d’audit de manière indépendante. S’il a participé à la préparation des comptes en tant qu’expert-comptable, il ne pourra pas certifier ces comptes car il serait dans une situation dite d’auto-révision c’est-à-dire une situation où il audite son propre travail, ce qui va à l'encontre des principes d'objectivité et d'indépendance.
Vos questions sur notre mission de conseil
Votre entreprise doit relever des défis au quotidien : surcroît d'activité, difficultés financières, nouvelles réglementations, implantation sur de nouveaux marchés, etc.
Notre cabinet d’expertise comptable et de conseil répond à vos questions fréquentes et se tient à votre disposition pour vous offrir davantage d’informations.
Faire appel à des consultants externes permet de mobiliser une expertise technique rapidement et de manière ponctuelle selon les besoins de l’entreprises. Ces professionnels apportent un regard neuf sur les défis de l’entreprise et proposent des solutions concrètes adaptées, tout en permettant à l'entreprise de se concentrer sur ses priorités. Les consultants peuvent également aider à accélérer des projets grâce à leur expérience dans des situations similaires. Leur intervention permet enfin de gagner du temps et d'optimiser les ressources internes.
Recourir aux services de conseil de Beyond Numbers, c’est bénéficier d’une expertise technique pointue et d’une approche sur-mesure adaptée à votre entreprise. Nous vous accompagnons dans la prise de décision stratégique, l’optimisation de vos processus et la gestion de vos risques, tout en vous offrant un soutien personnalisé et de proximité. Grâce à notre approche collaborative, nous vous aidons à anticiper les défis et à atteindre vos objectifs dans un environnement économique en constante évolution.
Ce qui nous distingue chez Beyond Numbers, c’est notre engagement à comprendre en profondeur les besoins spécifiques de chaque client. Nous mettons un point d'honneur à garantir une communication transparente et fluide à chaque étape de notre mission, assurant ainsi une relation de confiance durable.
Une mission de conseil conduite par Beyond Numbers se déroule en plusieurs étapes clés :
Compréhension du besoin
Nous commençons par une phase d'écoute approfondie et de questionnement pour comprendre les enjeux, les objectifs et les attentes de notre client. Cette étape permet de cerner précisément les problématiques à résoudre.
Diagnostic et analyse
À partir des informations recueillies, nous réalisons un diagnostic détaillé de la situation. Nous analysons les processus, les données financières, les pratiques en place et interrogeons les parties prenantes pour identifier les leviers d'amélioration.
Recommandations
Nous présentons des solutions concrètes et adaptées aux besoins spécifiques de l'entreprise, en tenant compte de son contexte et de ses ressources.
Mise en œuvre et suivi
Une fois les solutions validées, nous accompagnons notre client dans leur mise en œuvre, en assurant un suivi régulier pour garantir leur efficacité et ajuster les actions si nécessaire.
Tout au long de la mission, une communication transparente et un dialogue constant avec notre client sont essentiels pour garantir le succès de notre accompagnement.
La facture électronique s'inscrit dans un processus visant à lutter contre la fraude fiscale (TVA) et à réduire les délais de paiement, tout en simplifiant le pilotage de la facturation pour les entreprises (réduction des coûts liés au traitement des factures).
Une facture électronique est une facture qui intègre des informations sous forme de données structurées. Une facture PDF n’est pas en soi une facture électronique, c’est une facture papier dématérialisée. Il faudra lui associer un fichier dit .xml pour en faire une facture-X.
À partir du 1er septembre 2026 toutes les entreprises seront tenues de recevoir les factures électroniques. Les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire seront dans l’obligation d’émettre leurs factures au format électronique.
À partir du 1er septembre 2027 les TPE et les PME seront dans l'obligation d’émettre leurs factures au format électronique.
Un tableau de bord est un outil de suivi et de pilotage basé sur des indicateurs financiers ou de gestion jugés pertinents pour évaluer la performance et la santé financière d’une entreprise. Il synthétise des données financières et opérationnelles pour faciliter la prise de décision stratégique. Grâce à cet outil, les dirigeants peuvent suivre l'avancement des objectifs fixés et identifier rapidement les écarts entre les prévisions et la réalité. Il aide également à la détection des opportunités d'amélioration et à la gestion des risques. En somme, un tableau de bord est essentiel pour une gestion proactive et éclairée.
Une holding est une société qui possède des actions ou des parts dans une ou plusieurs autres sociétés. En tant que société-mère, son rôle principal est de gérer et superviser ces sociétés, d'organiser et de structurer ses activités sous forme de groupe, et d'optimiser la gestion de son patrimoine.
La création d'une holding offre des avantages multiples, qu'il s'agisse de gestion financière, de réduction des risques, d’optimisation fiscale ou de facilités dans la transmission de l'entreprise. Toutefois, la mise en place d’une holding nécessite une analyse approfondie et des conseils adaptés, car elle peut engendrer des coûts et des formalités spécifiques.
Une cartographie des risques est un outil qui permet d'identifier, d’évaluer et de prioriser les différents risques auxquels une organisation peut être exposée. Elle consiste à dresser un inventaire des risques potentiels, qu'ils soient financiers, opérationnels, stratégiques, juridiques, technologiques, ou environnementaux, et à analyser leur impact et leur probabilité d’occurrence.
Elle aide ainsi l’entreprise à mettre en place des mesures de gestion adaptées pour anticiper ou atténuer les risques identifiés.
Cela passe par une analyse de vos états financiers pour identifier les causes profondes de vos problèmes de rentabilité, en scrutant les marges, les coûts fixes et variables, ainsi que la gestion de votre trésorerie.
Beyond Numbers vous accompagne dans cette démarche via une analyse comparative avec des entreprises similaires pour vous permettre de vous situer par rapport à vos concurrents et repérer ainsi des leviers d'amélioration, comme l'optimisation des coûts ou l'augmentation des revenus. Enfin, nous vous proposons des solutions stratégiques personnalisées, telles que la révision de votre modèle d’affaires ou l'optimisation fiscale, pour améliorer durablement votre rentabilité.
Vos questions d’ordre comptable
Confier la comptabilité de son entreprise soulève des questions sur les obligations légales, les méthodes d’accompagnement…
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Définir vos besoins
Avant de chercher, identifiez les services dont vous avez besoin (comptabilité générale, gestion de paie, conseils fiscaux, etc.) et le secteur d’activité de votre entreprise. Certains experts-comptables sont spécialisés dans des domaines spécifiques, ce qui peut être un atout.
Vérifier l’inscription à l’Ordre des experts-comptables
Assurez-vous que l'expert-comptable est inscrit à l'Ordre des experts-comptables, gage de professionnalisme et de respect de la déontologie. Vous pouvez vérifier cette inscription sur le site de l'Ordre.
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Bien plus qu’un cabinet d'expertise-comptable ? Beyond Numbers, c’est un partenaire stratégique au service de votre réussite. Nos équipes offrent une approche personnalisée, qui dépasse la simple tenue comptable, pour intégrer conseil, accompagnement et anticipation. Que vous soyez une PME, une ETI ou un grand groupe, nous mettons à votre disposition notre expertise pluridisciplinaire pour optimiser vos performances et sécuriser votre croissance.
Notre engagement repose sur trois piliers essentiels :
Une approche sur-mesure
Nous adaptons nos services aux spécificités de chaque entreprise pour répondre aux enjeux particuliers de votre secteur.
Une expertise technique de pointe
Grâce à une veille continue et à des partenariats professionnels, nous vous apportons des solutions innovantes et conformes aux dernières évolutions réglementaires.
Un accompagnement proactif
Anticiper les risques, maximiser les opportunités, et vous épauler à chaque étape de votre développement, c'est ce qui fait notre différence.
Au sein de notre cabinet Beyond Numbers, nous sommes convaincus que l’expertise-comptable va bien au-delà des chiffres. Notre ambition est de construire une relation de confiance durable, fondée sur l’écoute, la qualité et l'excellence.
Contrairement à certains métiers réglementés, il n'existe pas de grille tarifaire ou de barème imposé, ce qui signifie que chaque cabinet peut déterminer librement ses honoraires en fonction de ses propres critères.
Le coût d'un expert-comptable dépend généralement, de plusieurs facteurs, notamment la taille de votre entreprise, votre secteur d’activité, votre degré d’organisation et d’automatisation en interne, la complexité de vos besoins, le type de missions confiées (tenue comptable, conseil fiscal, gestion de la paie, etc.), le niveau d’expertise requis, le temps passé et le niveau de service souhaité.
La facturation des services d'un expert-comptable est souvent mensualisée, en particulier pour les entreprises ayant des besoins récurrents, tels que la gestion de la comptabilité, la préparation des déclarations fiscales, ou la gestion de la paie. Cela permet de répartir les coûts sur l'année et de garantir un suivi régulier des missions. Pour les missions de conseil les tarifs peuvent être facturés à l’heure (généralement entre 100 et 300 € de l'heure), à la journée ou en forfaits annuels.
L'expert-comptable n'est pas obligatoire en France. Cependant, si une entreprise choisit de recourir à un tiers externe pour la gestion de sa comptabilité, elle doit obligatoirement faire appel à un expert-comptable.
L'ordonnance du 19 septembre 1945 a établi un cadre juridique qui réglemente l'exercice de la profession d'expert-comptable et lui accorde une prérogative d’exercice sur un certain nombre de tâches comptables et financières (tenue de la comptabilité, révision de la comptabilité, préparation des bilans, établissement de la liasse fiscale, etc.).
Cela signifie que toute entreprise qui décide de confier la gestion de sa comptabilité à un prestataire extérieur doit obligatoirement se tourner vers un expert-comptable inscrit au Tableau de l’Ordre des experts-comptables. Ce « monopole » a vocation à garantir la qualité et la fiabilité des services comptables fournis.
Toutefois l’entreprise peut choisir de gérer elle-même sa comptabilité.
Créer une entreprise implique plusieurs étapes clés pour transformer une idée en activité. Voici les principales étapes à suivre :
Définir votre projet
Identifiez clairement votre idée d’entreprise, le marché visé, votre cible, et votre proposition de valeur. Réalisez une étude de marché pour valider la faisabilité de votre projet et mieux comprendre vos concurrents.
Élaborer un business plan
Ce document présente les objectifs de votre entreprise, votre stratégie de développement, les projections financières, et les ressources nécessaires. Un business plan bien structuré est essentiel, surtout pour attirer des investisseurs ou obtenir un financement.
Choisir le statut juridique
Sélectionnez le statut juridique le plus adapté (auto-entrepreneur, SARL, SAS, etc.), car il influencera la fiscalité, la protection sociale et les formalités de création.
Réaliser les démarches administratives
Rédiger les statuts (pour les sociétés) et les enregistrer.
Déposer le capital social auprès d’une banque.
Immatriculer votre entreprise.
Obtenir le numéro SIRET et le code APE auprès de l'INSEE pour officialiser votre activité.
Souscrire aux assurances obligatoires
Certaines activités nécessitent des assurances spécifiques (responsabilité civile, décennale, etc.). Vérifiez celles qui s’appliquent à votre entreprise pour protéger vos activités et votre patrimoine.
N'hésitez pas à consulter un expert-comptable pour vous accompagner à chacune de ces étapes.
La lettre de mission de l'expert-comptable est un document essentiel qui définit les bases juridiques et déontologiques de la relation entre un cabinet d'expertise comptable et son client, qu'il s'agisse d'une nouvelle entreprise ou d'une société déjà en activité. Ce contrat écrit, exigé par le Code de déontologie des experts-comptables, spécifie les engagements et responsabilités des deux parties, les modalités d'intervention ainsi que le périmètre des prestations fournies.
La durée de la lettre de mission d’un expert-comptable est généralement d'un an, correspondant à celle d’un exercice comptable. Toutefois, cette durée peut être réduite si la mission est de nature ponctuelle.
Le contrat inclut souvent une clause de tacite reconduction, ce qui signifie qu'il se renouvelle automatiquement. Pour changer d'expert-comptable, il est nécessaire de mettre fin au contrat en respectant le délai de préavis stipulé dans la lettre de mission.
Si vous exercez en société, un compte bancaire professionnel est obligatoire, d’abord pour y déposer le capital social lors de la création de la société. Ce compte est ensuite requis pour la gestion des finances de la société, et il garantit la séparation des finances personnelles et professionnelles des associés/actionnaires. En revanche, pour un auto-entrepreneur ou une entreprise individuelle, un compte dédié est suffisant, sauf si vous préférez bénéficier des services spécifiques des comptes professionnels.
Ces dépenses doivent obéir à un formalisme et des conditions bien précises pour être récupérables après la création de l’entreprise. Ces conditions tiennent à la nature des dépenses (elles doivent être engagées dans l’intérêt de la société), à leur justification (factures etc.), et au formalisme de leur reprise (détaillée dans une annexe aux statuts, résolution spécifique lors de l’AG statuant sur les comptes du premier exercice fiscal). Il n’y a pas de délai légal prescrit mais nous recommandons à nos clients un délai raisonnable, pouvant remonter de 6 mois à 1 an avant la création. Le remboursement peut ne pas se faire en une fois mais être étalé progressivement en fonction de ce qui est soutenable pour la trésorerie de la société.
Recruter du personnel implique plusieurs formalités administratives pour se conformer aux obligations légales. Voici les principales étapes à suivre
Rédiger un contrat de travail
Préparez un contrat de travail écrit (CDD, CDI, temps partiel, etc.) qui respecte le Code du travail et les conventions collectives applicables. Ce contrat doit préciser les conditions de travail, les missions, le salaire, et la durée du contrat.
Déclarer l’embauche auprès de l’URSSAF
La Déclaration Préalable à l’Embauche (DPAE) est obligatoire pour toute embauche de salarié (y compris alternant). Elle doit être faite auprès de l'URSSAF au plus tôt 8 jours avant le début du contrat et permet d'enregistrer le salarié auprès des organismes sociaux.
Inscrire le salarié au registre unique du personnel
Vous devez mentionner chaque nouvel employé sur le registre unique du personnel. Ce registre est obligatoire pour toutes les entreprises et doit être à jour en cas de contrôle.
Organiser une visite médicale d'embauche
Dans les trois mois suivant l'embauche, le salarié doit passer une visite médicale auprès de la médecine du travail. Pour certains métiers à risque, cette visite est obligatoire avant la prise de poste.
Affilier le salarié aux organismes de protection sociale
Vous devez vous assurer que votre salarié bénéficie de la couverture sociale adéquate, incluant la mutuelle (obligatoire dans la plupart des cas) et la prévoyance, si elle est prévue par la convention collective.
Établir une fiche de paie et respecter les obligations de paie
Vous devrez fournir une fiche de paie chaque mois, en respectant les mentions légales (salaire brut, net, cotisations, etc.) et verser le salaire à la date prévue. Les charges sociales doivent être déclarées et versées aux organismes sociaux (URSSAF, caisses de retraite, etc.).
En respectant ces étapes, vous assurez une embauche conforme aux obligations légales et garantissez des conditions de travail adaptées pour votre futur salarié.
Beyond Numbers vous accompagne dans ces formalités.
Un FEC, ou fichier des écritures comptables, est un document exigé par l'administration fiscale. Il regroupe l'ensemble des écritures comptables de l'entreprise sur une période donnée. Ce fichier doit être réalisé dans un format spécifique. Son objectif est de faciliter les contrôles fiscaux et de garantir la transparence des opérations comptables. Les entreprises doivent le conserver et le présenter en cas de contrôle.
Vos questions sur notre mission d'audit
Différence entre un expert-comptable et un commissaire aux comptes, obligation de faire appel à un auditeur légal, secret professionnel…
Vos interrogations sont légitimes. Parcourez nos réponses à vos questions fréquentes et n’hésitez pas à fixer un rendez-vous pour des explications plus précises.
Rencontrer un expertL'expert-comptable est un professionnel libéral qui conseille et accompagne les entreprises dans la gestion de leur comptabilité et de leurs obligations fiscales. Il intervient dans la préparation des comptes, la gestion des déclarations fiscales, la réalisation d'audits internes et l'accompagnement dans les décisions financières. Son rôle est principalement centré sur l'assistance à la gestion comptable et la conformité des entreprises aux normes fiscales.
Le commissaire aux comptes, quant à lui, est un auditeur indépendant chargé de certifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes d'une entreprise. Il intervient dans le cadre légal, surtout pour les sociétés ayant dépassé certains seuils (en termes de chiffre d'affaires, de nombre d’employés, etc.), et rend un avis sur la fiabilité des comptes présentés aux actionnaires et aux parties prenantes. Le commissaire aux comptes a un rôle de contrôle externe, distinct de la gestion quotidienne de la comptabilité.
La mission légale du commissaire aux comptes (CAC) en France consiste principalement à certifier la régularité et la sincérité des comptes annuels d'une entreprise, dans le but de garantir leur fiabilité vis-à-vis des actionnaires, des partenaires, des créanciers et des autorités publiques.
Le commissaire aux comptes a un rôle d'auditeur indépendant, visant à protéger les intérêts des parties prenantes et à assurer la transparence des informations financières. Il s'agit d'une mission d'intérêt général et non d'une mission contractuelle guidée par le droit privé.
En France, la nomination d'un commissaire aux comptes (CAC) est obligatoire dans certains cas, principalement en fonction de la forme juridique de l'entreprise et de certains seuils financiers (chiffre d'affaires, total du bilan, nombre de salariés). Un commissaire aux comptes doit être nommé dans les cas suivants :
Les sociétés cotées en bourse.
Les sociétés dépassant deux des trois seuils financiers suivants pendant deux exercices consécutifs :
Chiffre d'affaires > 10 millions d'euros.
Total du bilan > 5 millions d'euros.
Nombre de salariés > 50.
Les sociétés faisant appel public à l'épargne.
Les sociétés membre d’un groupe dépassant les seuils suivants :
Chiffre d’affaires ? 5 millions €
Total bilan ? 2,5 millions €
Nombre de salariés ? 25
Les entités d’intérêts public sans critères de seuils (les établissements de crédit, les fondations, certaines associations, ou les entreprises dont l'activité présente un intérêt général)
Ces seuils s’appliquent à compter des exercices ouverts au 1er janvier 2024 et sont susceptibles d’évoluer.
Dans certains cas, même si une société ne dépasse pas les seuils financiers, les associés peuvent décider librement, en assemblée générale, de nommer un commissaire aux comptes pour effectuer un audit, généralement pour des raisons de crédibilité financière ou de préparation à un projet spécifique (fusion, acquisition, recherche de financement).
Le commissaire aux comptes est nommé par l'assemblée générale des actionnaires ou des associés de l'entreprise. Toutefois, la procédure peut varier légèrement en fonction de la forme juridique de l'entreprise :
Dans les sociétés anonymes (SA) et les sociétés par actions simplifiées (SAS) ?
L'assemblée générale des actionnaires est responsable de la nomination du commissaire aux comptes, à la suite d'une proposition du conseil d'administration ou du directoire, si nécessaire.
Dans les sociétés à responsabilité limitée (SARL) :
L'assemblée générale des associés procède également à la nomination, mais si un commissaire aux comptes est requis, cette décision peut être prise par les associés lors d'une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire.
Cas des sociétés unipersonnelles (SASU, EURL) :
Dans une société à associé unique, le commissaire aux comptes peut être nommé par l'associé unique ou, dans certains cas, par décision judiciaire si cela est nécessaire.
Le commissaire aux comptes est nommé pour un mandat de six ans (trois ans lorsque sa nomination est faite en l’absence d’obligation légale), qui peut être renouvelé. Cette durée permet de garantir une certaine indépendance et objectivité dans le contrôle des comptes.
Depuis 2003 et l’adoption de la Loi de Sécurité Financière, une autorité de contrôle indépendante, placée auprès du ministère de la Justice, est chargée de la régulation de la profession ? la Haute Autorité de l’Audit (H2A), anciennement Haut Conseil du Commissariat aux comptes. La H2A est désormais l’autorité nationale de régulation de la profession de commissaire aux comptes et des professionnels certifiant les rapports de durabilité des entreprises. Sous délégation de la H2A, la CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes) participe également au suivi et au contrôle de l'activité des commissaires aux comptes.
Oui, le commissaire aux comptes est tenu au secret professionnel. Cette obligation est inscrite dans le Code de commerce et vise à garantir la confidentialité des informations auxquelles le commissaire aux comptes accède dans l'exercice de ses missions.
Le secret professionnel couvre l’ensemble des documents, données et informations obtenus au cours de ses travaux, et il ne peut les divulguer sans autorisation, sauf dans des situations précises prévues par la loi, comme une obligation de révélation de faits délictueux dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux ou le financement du terrorisme.
Ainsi, le secret professionnel protège les intérêts de l’entreprise auditée, ses actionnaires et ses parties prenantes, tout en maintenant la confiance indispensable au rôle du commissaire aux comptes.
La mission légale du commissaire aux comptes s’étend sur toute la durée de l’exercice et suit une démarche d’audit normalisée.
Celle-ci commence par une prise de connaissance de l’entité auditée et de son environnement légal et réglementaire, et de son dispositif de contrôle interne. Cette étape est indispensable pour déterminer un plan d’audit adapté aux risques ainsi identifiés.
S’ensuit la mise en œuvre de procédures d’audit (tests et vérifications). Son objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable qu'aucune anomalie significative ne figure dans les comptes.
Sur la base des résultats des tests effectués et de la documentation probante collectée, le commissaire aux comptes, formule une opinion sur la sincérité des comptes. Il pourra s’agir d’une certification sans réserve, avec réserve, d’une impossibilité de certifier ou plus rare, d’un refus de certifier.
Le contrôle interne désigne l'ensemble des processus, procédures et mécanismes mis en place au sein d'une organisation pour assurer que ses opérations sont efficaces, qu'elles respectent les normes légales et réglementaires, et qu'elles protègent les ressources et informations de l'entreprise contre les risques de fraude, d'erreurs ou de dysfonctionnements.
Il constitue un élément clé de la gouvernance d'entreprise, particulièrement dans un contexte de risques et de complexité accrus.
La cartographie du système d'information (SI) est un processus de représentation visuelle ou schématique de l’ensemble des composants, des flux d’information et des interactions au sein d’un système d'information d'une organisation. Elle permet de comprendre, analyser et documenter la structure et le fonctionnement du SI, en identifiant les éléments clés tels que les applications, les bases de données, les réseaux, les processus métiers et les utilisateurs. Il permet de visualiser de manière claire et synthétique l'ensemble des composantes du système d'information et leurs interactions.
Le commissaire aux comptes ne peut cumuler ces deux fonctions au sein d’une même entreprise. En effet, il se doit d’exercer sa mission d’audit de manière indépendante. S’il a participé à la préparation des comptes en tant qu’expert-comptable, il ne pourra pas certifier ces comptes car il serait dans une situation dite d’auto-révision c’est-à-dire une situation où il audite son propre travail, ce qui va à l'encontre des principes d'objectivité et d'indépendance.
Vos questions sur notre mission de conseil
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Notre cabinet d’expertise comptable et de conseil répond à vos questions fréquentes et se tient à votre disposition pour vous offrir davantage d’informations.
Rencontrer un expertFaire appel à des consultants externes permet de mobiliser une expertise technique rapidement et de manière ponctuelle selon les besoins de l’entreprises. Ces professionnels apportent un regard neuf sur les défis de l’entreprise et proposent des solutions concrètes adaptées, tout en permettant à l'entreprise de se concentrer sur ses priorités. Les consultants peuvent également aider à accélérer des projets grâce à leur expérience dans des situations similaires. Leur intervention permet enfin de gagner du temps et d'optimiser les ressources internes.
Recourir aux services de conseil de Beyond Numbers, c’est bénéficier d’une expertise technique pointue et d’une approche sur-mesure adaptée à votre entreprise. Nous vous accompagnons dans la prise de décision stratégique, l’optimisation de vos processus et la gestion de vos risques, tout en vous offrant un soutien personnalisé et de proximité. Grâce à notre approche collaborative, nous vous aidons à anticiper les défis et à atteindre vos objectifs dans un environnement économique en constante évolution.
Ce qui nous distingue chez Beyond Numbers, c’est notre engagement à comprendre en profondeur les besoins spécifiques de chaque client. Nous mettons un point d'honneur à garantir une communication transparente et fluide à chaque étape de notre mission, assurant ainsi une relation de confiance durable.
Une mission de conseil conduite par Beyond Numbers se déroule en plusieurs étapes clés :
Compréhension du besoin
Nous commençons par une phase d'écoute approfondie et de questionnement pour comprendre les enjeux, les objectifs et les attentes de notre client. Cette étape permet de cerner précisément les problématiques à résoudre.
Diagnostic et analyse
À partir des informations recueillies, nous réalisons un diagnostic détaillé de la situation. Nous analysons les processus, les données financières, les pratiques en place et interrogeons les parties prenantes pour identifier les leviers d'amélioration.
Recommandations
Nous présentons des solutions concrètes et adaptées aux besoins spécifiques de l'entreprise, en tenant compte de son contexte et de ses ressources.
Mise en œuvre et suivi
Une fois les solutions validées, nous accompagnons notre client dans leur mise en œuvre, en assurant un suivi régulier pour garantir leur efficacité et ajuster les actions si nécessaire.
Tout au long de la mission, une communication transparente et un dialogue constant avec notre client sont essentiels pour garantir le succès de notre accompagnement.
La facture électronique s'inscrit dans un processus visant à lutter contre la fraude fiscale (TVA) et à réduire les délais de paiement, tout en simplifiant le pilotage de la facturation pour les entreprises (réduction des coûts liés au traitement des factures).
Une facture électronique est une facture qui intègre des informations sous forme de données structurées. Une facture PDF n’est pas en soi une facture électronique, c’est une facture papier dématérialisée. Il faudra lui associer un fichier dit .xml pour en faire une facture-X.
À partir du 1er septembre 2026 toutes les entreprises seront tenues de recevoir les factures électroniques. Les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire seront dans l’obligation d’émettre leurs factures au format électronique.
À partir du 1er septembre 2027 les TPE et les PME seront dans l'obligation d’émettre leurs factures au format électronique.
Un tableau de bord est un outil de suivi et de pilotage basé sur des indicateurs financiers ou de gestion jugés pertinents pour évaluer la performance et la santé financière d’une entreprise. Il synthétise des données financières et opérationnelles pour faciliter la prise de décision stratégique. Grâce à cet outil, les dirigeants peuvent suivre l'avancement des objectifs fixés et identifier rapidement les écarts entre les prévisions et la réalité. Il aide également à la détection des opportunités d'amélioration et à la gestion des risques. En somme, un tableau de bord est essentiel pour une gestion proactive et éclairée.
Un tableau de bord est un outil de suivi et de pilotage basé sur des indicateurs financiers ou de gestion jugés pertinents pour évaluer la performance et la santé financière d’une entreprise. Il synthétise des données financières et opérationnelles pour faciliter la prise de décision stratégique. Grâce à cet outil, les dirigeants peuvent suivre l'avancement des objectifs fixés et identifier rapidement les écarts entre les prévisions et la réalité. Il aide également à la détection des opportunités d'amélioration et à la gestion des risques. En somme, un tableau de bord est essentiel pour une gestion proactive et éclairée.
Un tableau de bord est un outil de suivi et de pilotage basé sur des indicateurs financiers ou de gestion jugés pertinents pour évaluer la performance et la santé financière d’une entreprise. Il synthétise des données financières et opérationnelles pour faciliter la prise de décision stratégique. Grâce à cet outil, les dirigeants peuvent suivre l'avancement des objectifs fixés et identifier rapidement les écarts entre les prévisions et la réalité. Il aide également à la détection des opportunités d'amélioration et à la gestion des risques. En somme, un tableau de bord est essentiel pour une gestion proactive et éclairée.